La santé connectée était à l’honneur lors de l’édition 2015 du Consumer Electronics Show, qui s’est déroulé la semaine dernière à Las Vegas.
Les quelque 300 exposants de l’e-santé et de la biotechnologie prouvent que créer et façonner des objets connectés liés à la santé est une des tendances de fond confirmée par l’événement cette année.
Les start-ups françaises sont d’ailleurs particulièrement en pointe sur ce segment et elles ont démontré que notre pays disposait des savoir-faire innovants, créateurs des emplois de demain, au plus grand salon technologique du monde.
BodyCap et sa pilule e-celsius destinée aux seniors qui permet de connaître la température du client, ou encore Slow Control et son biberon connecté qui informe les parents sur la quantité de lait bue, le débit ou l’inclinaison du biberon, sont quelques uns des ambassadeurs les plus innovants de cette délégation française de start-ups spécialisées en e-santé.
Pourtant, nos jeunes pousses ont plus que jamais besoin d’être réellement encouragées dans leur développement.
Nombre de start-ups souffrent toujours d’un accès limité à la commande et aux financements publics comme privés.
Des mécanismes simples de soutien à destination des start-ups doivent être développés et les grandes entreprises doivent se mobiliser également pour y prendre part.
La proposition de la secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle LEMAIRE, visant à mettre en place une charte qui définisse la manière de collaborer entre start-ups et grandes entreprises, est une première étape.
Donnons à nos start-ups innovantes toutes les chances de réussir, notamment à celles qui développent des dispositifs de santé connectée innovants : le potentiel est là, à nous de le faire fructifier.