L’initiative et les efforts d’Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, pour orienter les financements du grand plan d’investissement européen, dit plan Juncker, en priorité vers les start-up et les PME françaises, sont d’excellents signaux pour les entreprises françaises.
Le plan Juncker, annoncé à l’automne 2014 par le président de la Commission européenne, libérera au moins 315 milliards d’euros d’investissements publics et privés pour l’économie réelle au cours des trois prochaines années (2015-2017) dans tout le continent.
La semaine dernière, la France s’est engagée (à l’instar de l’Italie et de l’Allemagne) à contribuer à hauteur de 8 milliards d’euros au plan Juncker, en cofinançant des projets identifiés par la Commission. La Banque publique d’investissement (BPI) et de la Caisse des dépôts apporteront l’essentiel de ces fonds.
Les PME innovantes et startups françaises, en particulier celles spécialisées dans la santé et membres de Medicen, doivent pouvoir profiter de cette opportunité exceptionnelle et des ressources du plan qui seront prioritairement consacrées au capital-risque, comme l’a annoncé le Ministre.
Si notre pays est régulièrement à la pointe dans les étapes initiales du financement des startups, les possibilités de levées de fonds ont fréquemment tendance à se complexifier au fur et à mesure que les entreprises grandissent, tant et si bien que 70% des levées supérieures à 10 millions d’euros nécessitent la présence de fonds américains.
En France, comme dans beaucoup d’autres pays dans le monde, plus de neuf entreprises sur dix sont des PME. Parmi les 229 adhérents de Medicen, nous comptons plus de 180 petites et moyennes entreprises qui peuvent tirer profit de l’écosystème et des synergies du pôle.
Bon nombre d’entre elles ont déjà développé des solutions formidablement innovantes dans les domaines de la santé ou de la médecine translationnelle. Nous devons continuer à soutenir leurs développements par tous les moyens possibles, aussi bien en France qu’à l’étranger. Notre devoir est de les aider à réussir.
Avec l’aide de l’Etat et des collectivités, nous nous mobiliserons sur les trois prochaines années afin que le maximum de projets innovants soient présentés, retenus et financés par les instances européennes. C’est seulement ainsi que nous pourrons transformer nos jeunes pousses en de véritables leaders de demain.