La 44e édition du Forum de Davos a incarné une rupture avec les années précédentes.
Réunissant 2500 décideurs politiques et économiques du monde entier en janvier dernier, ce grand événement s’est déroulé sur fond de peur du terrorisme ou encore de baisse des cours du pétrole.
Toutefois, un autre sujet a été au cœur des échanges cette année : la transformation numérique.
Ce thème porté par de nombreux acteurs est une véritable révolution industrielle, qui bouleverse à la fois notre monde et notre modèle de développement.
Élément porteur pour notre économie, cette nouvelle ère de la transformation numérique est un gisement de nouveaux emplois et de richesses pour nos pays.
Toutefois, la santé n’a pas dominé les débats cette année, alors même que l’accès et l’utilisation des données numériques de santé sont indispensables pour faire avancer le progrès médical et les technologies de santé.
Un seul invité d’honneur du Forum était issu du milieu de la santé : le bio-ingénieur australien Mark KENDALL, inventeur du Nanopatch, technique de vaccin sans aiguille.
J’exprimerais donc un regret : quid de la santé, et plus encore des innovations de santé numérique à Davos ?
Face à ces défis, je plaide pour un véritable Davos de la santé en 2016, qui valorise notamment les effets positifs de l’utilisation des données numériques sur nos systèmes de soins et nos techniques médicales.